Les réseaux sociaux, il faut en parler - Aroéven de Reims
Formation aux réseaux sociaux, Aroéven de Reims
Mercredi 12 décembre - Chaumont
Depuis quelques années maintenant, le lycée Charles-de-Gaulle accueille des intervenants pour parler des réseaux sociaux aux classes de secondes. Ensemble, ils ont pu aborder les aspects positifs mais surtout négatifs.
« Les réseaux sociaux, ce n'est pas que du positif. » Un sujet d'époque quand on sait que 58 % de la population sont des utilisateurs actifs de ces différents supports sociaux numériques. Jeudi et vendredi derniers, deux intervenantes d'Aroeven, une association agréée par l'éducation nationale, ont mené une action de prévention auprès des secondes du lycée Charle-deGaulle. Ce sont plus de 200 élèves qui ont suivi cette intervention. « C'est important d'aborder ce sujet avec les secondes », explique Sonia Cheniouni, responsable secteur éducation formation Aroéven Champagne-Ardenne. « Ces jeunes sont dans un âge où ils sont en pleine recherche d'identité. D'où l'intérêt de les prévenir. » En effet, en tant que jeunes internautes, ils veulent s'identifier à d'autres personnes, ou devenir quelqu'un
de complètement différent de leur nature propre. Il est tout aussi facile de se créer un “avatar” et se faire passer pour quelqu'un d'autre. « Plutôt que parler de danger, on préfère utiliser le terme de “limites” pour éviter de leur faire peur », confie Sonia Cheniouni. Dévoiler sa vie privée, partager des informations sans réfléchir au biais de photos et/ ou vidéos, donner son adresse mail, sa géolocalisation, sont autant de choses qui peuvent se retrouver sur un espace public, privé ou intime. Les intervenantes ont également expliqué que les informations partagées sur les réseaux sociaux sont enregistrées sur des serveurs et de multiples données sont collectées sur l'utilisateur. Pour Sonia Cheniouni : « les élèves ne sont pas naïfs, ils ont conscience de cela ». Il existe des solutions comme, par exemple, bien régler ses
paramètres de confidentialité. Mais les réseaux sociaux comportent aussi des aspects positifs. Parmi ceux-ci, discuter avec ses amis, faire des rencontres, se rapprocher malgré les distances, « voire rentrer en contact avec leurs youtubeurs favoris ». Ils peuvent être aussi un excellent outil profession
nel. Valérie Gelmini et Phanie Conia, CPE en charge de l'opération, espèrent que cette sensibilisation a été utile sachant que chaque élève ayant participé à l'intervention utilise au moins un réseau social via leur téléphone portable.
De notre stagiaire
Yann Charrière